Bonjour j'ai un devoir a faire pour la rentrée sur Roland Dorgelès, Nuit dans la tranchée. J'ai regarder pas mal mais il n'y a pas toute les réponses. Il m'en m
Français
mazarinesigrist
Question
Bonjour j'ai un devoir a faire pour la rentrée sur Roland Dorgelès, Nuit dans la tranchée. J'ai regarder pas mal mais il n'y a pas toute les réponses. Il
m'en manque 4.
1)"C'est la patrouille qui va sortir" (ligne 5). Quelle est la mission de la patrouille ? Justifiez votre réponse en citant le texte.
2)"Comment qu'on va déguster". Quel sens donnez vous ici au verbe déguster ? Quel est le niveau de langue employé dans ces paroles du soldats ?
3) Relevez dans le texte une figure de style et identifiez la.
4)"Toute la tranchée danse, cette nuit. ... Quel beau communiqué pour demain !"
Quel est le ton de ces trois dernières phrases ? Que dénonce le narrateur ?
Texte: Quand on sort du gourbi, le froid vous mordille le menton, vous pique le nez comme une prise, il vous amuse. Puis il devient mauvais, vous grignote les oreilles, vous torture le bout des doigts, s'infiltre par les manches, par le col, par la chair, et c'est de la glace qui vous gèle jusqu'au ventre. Frissonnant, on danse.
Un long piétinement se rapproche, un cliquetis d'armes.
C'est la patrouille qui va sortir. Les hommes portent d'énormes cisailles au cou, comme les vaches suisses portent leurs clochent.
- Tu parles d'un business, dit le premier qui grimpe : il faut ramener chacun au bout de fil de fer boche, pour montrer qu'on y est allé... Comment qu'on va déguster !
Pesamment, ils escaladent le parapet, cherchent la chicane et s'éloignent, le dos voûté. Le silence retombe sur notre fosse obscure. Des veilleurs parlent à voix basse. Sous une toile de tente, glisse un mince fil de lumière : on doit faire du vin chaud.
On entend monter des gourbis la respiration de ceux qui dorment : on dirait que la tranchée geint comme un enfant malade. Transi, je me remets à danser comme un ours devant mon créneau noir, sans penser à rien qu'à l'heure qui s'écoule. Nez à nez, les bras croisés, les hommes sautillent pesamment en bavardant, ou battent la semelle d'un rythme régulier. La nuit s'anime de ce bruit cadencé. Dans le cheminement, dans le boyau, la terre gercée résonne sous tous ces pieds cloutés. Toute la tranchée dans, cette nuit. Tout le régiment danse, cette veille d'attaque, toute l'armée doit danser, la France entière danse, de la mer jusqu'aux Vosges... Quel beau communiqué pour demain !
Merci d'avance
m'en manque 4.
1)"C'est la patrouille qui va sortir" (ligne 5). Quelle est la mission de la patrouille ? Justifiez votre réponse en citant le texte.
2)"Comment qu'on va déguster". Quel sens donnez vous ici au verbe déguster ? Quel est le niveau de langue employé dans ces paroles du soldats ?
3) Relevez dans le texte une figure de style et identifiez la.
4)"Toute la tranchée danse, cette nuit. ... Quel beau communiqué pour demain !"
Quel est le ton de ces trois dernières phrases ? Que dénonce le narrateur ?
Texte: Quand on sort du gourbi, le froid vous mordille le menton, vous pique le nez comme une prise, il vous amuse. Puis il devient mauvais, vous grignote les oreilles, vous torture le bout des doigts, s'infiltre par les manches, par le col, par la chair, et c'est de la glace qui vous gèle jusqu'au ventre. Frissonnant, on danse.
Un long piétinement se rapproche, un cliquetis d'armes.
C'est la patrouille qui va sortir. Les hommes portent d'énormes cisailles au cou, comme les vaches suisses portent leurs clochent.
- Tu parles d'un business, dit le premier qui grimpe : il faut ramener chacun au bout de fil de fer boche, pour montrer qu'on y est allé... Comment qu'on va déguster !
Pesamment, ils escaladent le parapet, cherchent la chicane et s'éloignent, le dos voûté. Le silence retombe sur notre fosse obscure. Des veilleurs parlent à voix basse. Sous une toile de tente, glisse un mince fil de lumière : on doit faire du vin chaud.
On entend monter des gourbis la respiration de ceux qui dorment : on dirait que la tranchée geint comme un enfant malade. Transi, je me remets à danser comme un ours devant mon créneau noir, sans penser à rien qu'à l'heure qui s'écoule. Nez à nez, les bras croisés, les hommes sautillent pesamment en bavardant, ou battent la semelle d'un rythme régulier. La nuit s'anime de ce bruit cadencé. Dans le cheminement, dans le boyau, la terre gercée résonne sous tous ces pieds cloutés. Toute la tranchée dans, cette nuit. Tout le régiment danse, cette veille d'attaque, toute l'armée doit danser, la France entière danse, de la mer jusqu'aux Vosges... Quel beau communiqué pour demain !
Merci d'avance
1 Réponse
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1. Réponse ALlili
Pour la 1 ta justification est lorsque l'homme parle par contre je ne suis pas sûre de la signification. J'ai l'impression que la patrouille doit amener des hommes au bout des tranchées allemandes pour prouver qu'ils y sont allés mais je t'avoue que ce n'est pas très clair et je ne suis pas sûre de cette interprétation.
2) je pense que déguster a le sens de "on va souffrir" puisqu'ils vont évidemment se faire attaquer s'ils vont du côté allemand il vont recevoir (déguster) pas mal de balles. Je suis désolée je n'ai pas de mot exact qui me vient à l'esprit pour l'instant.
Le soldat utilise un langage familier je pense car sa phrase n'est pas correcte et ressemble plus à un patois si ça avait été du langage courant on n'aurait pas utiliser la formation "comment qu'on".
3) Pour cette question rien de plus simple ne va pas chercher compliqué prend la figure de style la plus facile qui est la comparaison car on te demande d'en relever une donc ne t'embête pas à chercher une antithèse ou autre oxymore REGARDE S'IL Y A UNE COMPARAISON !! Et justement il y en a une: "comme les vaches suisses" avec le "comme" qui est l'outil de comparaison.
4)Le ton est totalement ironique ! En effet le narrateur nous parle de l'horreur des tranchées ! On te parle du froid et des soldats qui tentent de se réchauffer en "dansant" d'un pied sur l'autre rappelons que pendant la guerre les journaux ne parlaient pas de ses horreurs et ne racontaient pas tout ça. Le narrateur dénonce donc le fait que l'on modifie la vérité, qu'on la cache au peuple pour ne pas les affoler "quel beau communiqué pour demain !"
J'espère t'avoir aidé.
Bon courage !