Extraits de textes de Robert Aron : « Histoire de Vichy», 1954. « L’honneur qu’allègue le maréchal Pétain, c’est l’honneur d’un gouvernement qui a su maintenir
Histoire
danida243
Question
Extraits de textes de Robert Aron : « Histoire de Vichy», 1954.
« L’honneur qu’allègue le maréchal Pétain, c’est l’honneur d’un gouvernement qui a su maintenir les données de son indépendance et protège les populations ; en un mot, c’est l’honneur civique. Celui qu’invoque le général de Gaulle, c’est l’honneur militaire pour qui s’avouer vaincu est toujours infamant.
De ces honneurs, il se peut que l’un soit plus impérieux, plus instinctif, plus spontané. L’autre existe, sur un mode sans doute moins éclatant, mais il est pourtant réel. Le premier correspondait à l’aventure exaltante, mais d’apparence désespérée, dont Charles de Gaulle est l’annonciateur. Le second à l’épreuve lente et douloureuse dont Philippe Pétain ne prévoyait ni la durée ni la fin.
Tous deux étaient également nécessaires à la France. Selon le mot que l’on prêtera à Pétain et à de Gaulle : « le Maréchal était le bouclier, le Général l’épée ».
Montrez que ce travail d'historien est aussi au service d’une volonté d’apaiser les conflits dans la France d’après 1954.
(Une étude critique de document que je ne comprends pas)
« L’honneur qu’allègue le maréchal Pétain, c’est l’honneur d’un gouvernement qui a su maintenir les données de son indépendance et protège les populations ; en un mot, c’est l’honneur civique. Celui qu’invoque le général de Gaulle, c’est l’honneur militaire pour qui s’avouer vaincu est toujours infamant.
De ces honneurs, il se peut que l’un soit plus impérieux, plus instinctif, plus spontané. L’autre existe, sur un mode sans doute moins éclatant, mais il est pourtant réel. Le premier correspondait à l’aventure exaltante, mais d’apparence désespérée, dont Charles de Gaulle est l’annonciateur. Le second à l’épreuve lente et douloureuse dont Philippe Pétain ne prévoyait ni la durée ni la fin.
Tous deux étaient également nécessaires à la France. Selon le mot que l’on prêtera à Pétain et à de Gaulle : « le Maréchal était le bouclier, le Général l’épée ».
Montrez que ce travail d'historien est aussi au service d’une volonté d’apaiser les conflits dans la France d’après 1954.
(Une étude critique de document que je ne comprends pas)
1 Réponse
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1. Réponse trudelmichel
L'historien , ici RAYMONT ARON tente d eréconciler "deux FRANCE" celle du Général DE GAULLE et celle du Maréchal PETAIN; Ces 2 FRANCE se sont opposées pendant la seconde guerre mondiale et pendant les premières années de l'aprés guerre;il y eut une épuration visant à mettre de côte tous ceux qui avaient soutenu le Maréchal et LAVAL et qui ,avaient collaborer.
Son travail d'historien consiste à tenter de démontrer que les deux hommes (et eux seuls , Aron n'associe pas LAVAL et les collaborateurs) ont une vision de l'honneur d eleur pays qui non opposées sont complémentaires (PETAIN le bouclier et DE GAULLE l'épée). Il convient donc pour les Français d'analyser sereinement les deux faces de la piéce , en considérant non plus qu'il faille détruire l'un pour que l'atre existe mais que lesd eux ont leur place dans notre histoire.
Voilà en quoi le travail d'historien est aussi un travail d'apaisement