Bonsoir, j'ai un devoir de français (une rédaction) a terminer . Il faut écrire entre 20-25 lignes , svp . Merci de m'aider Adieu Lucy Tous ses voisins adoraien
Français
Anonyme
Question
Bonsoir, j'ai un devoir de français (une rédaction) a terminer . Il faut écrire entre 20-25 lignes , svp . Merci de m'aider
Adieu Lucy
Tous ses voisins adoraient Lucy Quimby. Elle était gaie, discrète, serviable - la bonté même. Les jeunes cadres un peu snobs du quartier l'estimaient physiquement quelconque - elle était, il est vrai, un peu boulotte, un peu courte sur pattes, un peu trop blonde - mais dans son regard toujours ensoleillé pétillait une telle gentillesse qu'il suffisait qu'elle vous dise "bonjour", de grand matin, à l'heure où l'on achète son journal, pour que l'on se sente aussitôt d'humeur allègre et que l'on ait envie d'embrasser ses deux joues rebondies. C'est d'ailleurs ce qu'avait fait Joseph Quimby. Un jour de printemps, courant à son bureau, la serviette sous le bras, il l'avait rencontrée, revenant du marché, son panier débordant de carottes et de salades. En passant elle lui avait dit un mot aimable avec, dans l’œil, son bon sourire. Alors pris subitement de folie fantasque, il l'avait serrée sur son cœur. Trois mois plus tard, il l'avait épousée. Depuis, Joseph et Lucy Quimby étaient aussi heureux qu'on peut l'être en ce bas monde.
Pourtant, malgré l'amour qu'elle portait à son cher Joseph, la bonne Lucy ne lui avait jamais avoué l'étrange, le terrible secret qui faisait d'elle une femme hors du commun: elle était un peu sorcière. Sa grand-mère - une fieffée mégère, elle - lui avait appris avant de mourir quelques incantations assez efficaces pour lui permettre sans douleur de se transformer en n'importe quel animal. Lucy avait donc le pouvoir d'entrer à volonté dans la peau d'un chat de gouttière ou d'une souris de salon, d'un tigre ou d'un dragon flamboyant, les monstres légendaires n'étant pas exclus du catalogue. Mais elle n'abusait pas de ce don bizarre. Elle en usait même avec la plus extrême discrétion. Sans doute, de temps à autre, allait-elle voleter, abeille parmi les abeilles, autour des fleurs de son jardin, mais elle ne poussait jamais plus loin l'extravagance. Elle était une épouse irréprochable et entendait le rester.
Or, vers la dixième année de son mariage, Lucy Quimby s'aperçut avec mélancolie que Joseph l'accablait au fil des jours d'une indifférence de plus en plus morne. Il n'était pas vraiment odieux, non, mais il baillait en sa présence, il rêvassait, l'air taciturne, en faisant semblant de lire son journal, bref, il s'éloignait manifestement de sa tendre épouse, voguant vers d'autres jupons. Lucy s'inquiéta. Comme elle était trop bonne pour être jalouse, elle se reprocha de n'être pas assez belle, assez intelligente, assez affectueuse. Elle suivit donc un régime amaigrissant, redoubla d'entrain et d'affection. Elle fit tant qu'elle parvint à ranimer quelques braises et à réchauffer un peu l'atmosphère conjugale. "Alléluia, se dit-elle en son cœur, mon cher Joseph revient à moi." Hélas, son cher Joseph, un soir, le front barré de rides brisées, le regard fuyant, lui dit brièvement qu'une affaire urgente l'obligeait à s'absenter pour le week-end.
Alors Lucy, le premier moment de désespoir passé, décida fièrement de le suivre. Non point pour l'espionner, Dieu l'en garde ! La sainte femme voulait simplement, tout simplement regarder vivre son époux hors du foyer et apprendre ainsi à mieux le connaître pour l'aimer mieux et le rendre heureux, enfin, s'il était encore temps. Mais comment l'accompagner partout sans être vue ? Comment ? Parbleu ! Elle prononça la formule magique et aussitôt se transforma en puce, en puce minuscule. Et pour être sûre de tout voir, de tout entendre à l'aise, juste au moment où Joseph franchissait la porte de leur petite villa, elle bondit, se posa à l'ombre du lobe de son oreille droite et attendit.
Tu respecteras le texte de départ
- un narrateur extérieur à l’histoire (3ème personne)
- le point de vue interne de Lucy (on perçoit ce qu’elle pense, ce qu’elle voit)
- la psychologie des personnages est respectée
- les temps du récit sont conservés et bien utilisés
Tu soigneras l’histoire
- les personnages, les lieux ne sont pas nombreux
- l’histoire est cohérente
- l’histoire est originale
- c’est une nouvelle qui a une chute surprenante
Tu feras attention à la forme
- l’écriture est lisible
- le texte comporte des paragraphes
- les phrases sont bien construites
- la ponctuation est correctement utilisée
- le vocabulaire est riche et varié .
Merci par avance
Adieu Lucy
Tous ses voisins adoraient Lucy Quimby. Elle était gaie, discrète, serviable - la bonté même. Les jeunes cadres un peu snobs du quartier l'estimaient physiquement quelconque - elle était, il est vrai, un peu boulotte, un peu courte sur pattes, un peu trop blonde - mais dans son regard toujours ensoleillé pétillait une telle gentillesse qu'il suffisait qu'elle vous dise "bonjour", de grand matin, à l'heure où l'on achète son journal, pour que l'on se sente aussitôt d'humeur allègre et que l'on ait envie d'embrasser ses deux joues rebondies. C'est d'ailleurs ce qu'avait fait Joseph Quimby. Un jour de printemps, courant à son bureau, la serviette sous le bras, il l'avait rencontrée, revenant du marché, son panier débordant de carottes et de salades. En passant elle lui avait dit un mot aimable avec, dans l’œil, son bon sourire. Alors pris subitement de folie fantasque, il l'avait serrée sur son cœur. Trois mois plus tard, il l'avait épousée. Depuis, Joseph et Lucy Quimby étaient aussi heureux qu'on peut l'être en ce bas monde.
Pourtant, malgré l'amour qu'elle portait à son cher Joseph, la bonne Lucy ne lui avait jamais avoué l'étrange, le terrible secret qui faisait d'elle une femme hors du commun: elle était un peu sorcière. Sa grand-mère - une fieffée mégère, elle - lui avait appris avant de mourir quelques incantations assez efficaces pour lui permettre sans douleur de se transformer en n'importe quel animal. Lucy avait donc le pouvoir d'entrer à volonté dans la peau d'un chat de gouttière ou d'une souris de salon, d'un tigre ou d'un dragon flamboyant, les monstres légendaires n'étant pas exclus du catalogue. Mais elle n'abusait pas de ce don bizarre. Elle en usait même avec la plus extrême discrétion. Sans doute, de temps à autre, allait-elle voleter, abeille parmi les abeilles, autour des fleurs de son jardin, mais elle ne poussait jamais plus loin l'extravagance. Elle était une épouse irréprochable et entendait le rester.
Or, vers la dixième année de son mariage, Lucy Quimby s'aperçut avec mélancolie que Joseph l'accablait au fil des jours d'une indifférence de plus en plus morne. Il n'était pas vraiment odieux, non, mais il baillait en sa présence, il rêvassait, l'air taciturne, en faisant semblant de lire son journal, bref, il s'éloignait manifestement de sa tendre épouse, voguant vers d'autres jupons. Lucy s'inquiéta. Comme elle était trop bonne pour être jalouse, elle se reprocha de n'être pas assez belle, assez intelligente, assez affectueuse. Elle suivit donc un régime amaigrissant, redoubla d'entrain et d'affection. Elle fit tant qu'elle parvint à ranimer quelques braises et à réchauffer un peu l'atmosphère conjugale. "Alléluia, se dit-elle en son cœur, mon cher Joseph revient à moi." Hélas, son cher Joseph, un soir, le front barré de rides brisées, le regard fuyant, lui dit brièvement qu'une affaire urgente l'obligeait à s'absenter pour le week-end.
Alors Lucy, le premier moment de désespoir passé, décida fièrement de le suivre. Non point pour l'espionner, Dieu l'en garde ! La sainte femme voulait simplement, tout simplement regarder vivre son époux hors du foyer et apprendre ainsi à mieux le connaître pour l'aimer mieux et le rendre heureux, enfin, s'il était encore temps. Mais comment l'accompagner partout sans être vue ? Comment ? Parbleu ! Elle prononça la formule magique et aussitôt se transforma en puce, en puce minuscule. Et pour être sûre de tout voir, de tout entendre à l'aise, juste au moment où Joseph franchissait la porte de leur petite villa, elle bondit, se posa à l'ombre du lobe de son oreille droite et attendit.
Tu respecteras le texte de départ
- un narrateur extérieur à l’histoire (3ème personne)
- le point de vue interne de Lucy (on perçoit ce qu’elle pense, ce qu’elle voit)
- la psychologie des personnages est respectée
- les temps du récit sont conservés et bien utilisés
Tu soigneras l’histoire
- les personnages, les lieux ne sont pas nombreux
- l’histoire est cohérente
- l’histoire est originale
- c’est une nouvelle qui a une chute surprenante
Tu feras attention à la forme
- l’écriture est lisible
- le texte comporte des paragraphes
- les phrases sont bien construites
- la ponctuation est correctement utilisée
- le vocabulaire est riche et varié .
Merci par avance
1 Réponse
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1. Réponse auroredelabouffe
Lucie n’eut pas à attendre longtemps. Son mari avait pris sa voiture. Il se trouvait maintenant devant un hôtel. Au lieu de prendre l'entrée principale, il passa par une autre entrée plus discrète. "L'entrée de la honte" pensa Lucie. Toutes les autres femmes n'auraient pas attendu une preuve de plus pour rompre avec leur maris. Seulement, Lucie ne pouvez se résoudre à ce que son mari la trompe. Et puis, qui était-elle pour le juger ? Son mari pris l'ascenseur, étage 2. Une fois la porte de l'ascenseur refermée, il marcha dans les longs couloirs et s'arrêta devant la chambre 22. Il tapa 3 fois sur la porte, trois coups discrets. A ce moment là, Lucie était au plus mal. Elle allait savoir dans quelques secondes si Joseph l'a trompée. Elle n'avait qu'une seule envie ; qu'il pousse cette porte, pour le meilleur et pour le pire. Il ouvrit la porte. Une jeune femme en peignoir rose ouvrit la porte. "Elle est beaucoup plus jeune que moi" fut la dernière pensée de Lucie. La jeune femme venait de déposer un baiser sur l'oreille droite de Joseph, avalant Lucie sous sa forme de puce. Joseph s'essuya l'oreille. "Nina ! T'es vraiment relou !" Sa sœur commençait vraiment à l'énerver. Il était venu la voir pour l'emmener en week-end dans un parc d'attractions. Sa sœur, si coquette, était encore un train de se maquiller. Il adorait sa sœur. D'ailleurs, il s'était éloigné de sa femme pour s'en occuper. Bon, c'était un peu de sa faute ; il aurait très bien pu présenté à Lucie sa sœur. Lucie était très gentille et ça ne l'aurait pas dérangé. Seulement, Joseph avait sa fierté. Un soir, alors qu'il était un peu bourré, il avait juré à Lucie qu'il était fils unique. Lucie ne s'en souvenait sûrement plus mais il ne pouvait se résoudre à revenir sur ses propos, il avait trop d'amour propre. Au lieu de ça, il ne lui avait rien dit. Joseph se disait parfois qu'elle pensait peut-être qu'il la trompait mais il enleva bien vite cette idée de sa tête. Lucie était la femme de sa vie.
FIN