bonjours,vous pouvez m'aider SVP SVP Tristan, dès qu’il entendit le cri strident de la bête, chevaucha à sa rencontre et nul de ses compagnons ne s’en aperçut.
Français
rrania
Question
bonjours,vous pouvez m'aider SVP SVP
Tristan, dès qu’il entendit le cri strident de la bête, chevaucha à sa rencontre
et nul de ses compagnons ne s’en aperçut. Sur son chemin, il rencontra
une troupe d’hommes armés qui fuyaient de toute la vitesse de leurs
chevaux ; il saisit l’un d’eux par ses cheveux roux et le contraignit à s’arrêter.
Celui-là lui apprit que le monstre les suivait et lui dit : « Retournez d’où vous
venez, sinon le dragon ne va pas tarder à vous tuer. » Tristan passa outre à ce
conseil de couard et se porta au-devant du monstre.
Le dragon avait deux cornes au front, les oreilles longues et velues, les yeux
étincelants à fleur de tête tels des charbons ardents, le mufle haut dressé
comme celui d’une guivre, la langue hors de la gueule, crachant de toutes
parts le feu et le venin, le corps écailleux, des griffes de lion et la queue d’un
serpent. Le monstre a vu Tristan : il rugit et enfle tout son corps. Le preux
rassemble ses forces et, se couvrant de son écu, broche son destrier avec
une telle vigueur que le coursier, tout hérissé de peur, bondit pourtant contre
la bête. La lance de Tristan heurte les écailles et vole en éclats. Aussitôt le
preux tire son épée, la brandit et en assène un coup terrible sur la tête du dragon,
mais sans même entamer le cuir. Le monstre a senti l’atteinte : il lance
ses griffes contre l’écu, les y enfonce et en fait voler les attaches. La poitrine
découverte, Tristan le requiert encore de l’épée et le frappe sur les flancs
d’un coup si violent que l’air en retentit. Vainement : il ne peut l’entamer.
Alors, le dragon vomit par les naseaux un double jet de flammes : le haubert
de Tristan noircit comme charbon, son cheval s’abat et meurt. Mais aussitôt
relevé, Tristan enfonce la pointe de son épée dans la gueule du monstre : elle
y pénètre toute et lui transperce le cœur. Le dragon pousse une dernière fois
son cri horrible et meurt. Quand Tristan le vit mort, il lui coupa la langue
jusqu’à la racine, car il voulait la conserver comme un trophée De victoire,
et il la dissimula dans sa chausse entre la chair et l’étoffe.
Tristan et IE seult, renouvelé en français moderne par René LOUIS,
d’après les manuscrits des XIIe et XIIIe s., © Librairie générale française, 1972.
1. Repérez les deux passages narratifs de ce texte et le passage descriptif : délimitez-les et donnez un
titre à chacun.
2. Quel changement de temps marque le passage de la narration à la description ?
3. Observez les personnages :
a. Par quel GN Tristan est-il désigné dans les lignes 12-17 ? Quelle qualité du héros est ainsi exprimée
?
b. Relevez les trois GN qui désignent son adversaire : sur quel aspect particulier de celui-ci chacun
insiste-t-il ?
Tristan, dès qu’il entendit le cri strident de la bête, chevaucha à sa rencontre
et nul de ses compagnons ne s’en aperçut. Sur son chemin, il rencontra
une troupe d’hommes armés qui fuyaient de toute la vitesse de leurs
chevaux ; il saisit l’un d’eux par ses cheveux roux et le contraignit à s’arrêter.
Celui-là lui apprit que le monstre les suivait et lui dit : « Retournez d’où vous
venez, sinon le dragon ne va pas tarder à vous tuer. » Tristan passa outre à ce
conseil de couard et se porta au-devant du monstre.
Le dragon avait deux cornes au front, les oreilles longues et velues, les yeux
étincelants à fleur de tête tels des charbons ardents, le mufle haut dressé
comme celui d’une guivre, la langue hors de la gueule, crachant de toutes
parts le feu et le venin, le corps écailleux, des griffes de lion et la queue d’un
serpent. Le monstre a vu Tristan : il rugit et enfle tout son corps. Le preux
rassemble ses forces et, se couvrant de son écu, broche son destrier avec
une telle vigueur que le coursier, tout hérissé de peur, bondit pourtant contre
la bête. La lance de Tristan heurte les écailles et vole en éclats. Aussitôt le
preux tire son épée, la brandit et en assène un coup terrible sur la tête du dragon,
mais sans même entamer le cuir. Le monstre a senti l’atteinte : il lance
ses griffes contre l’écu, les y enfonce et en fait voler les attaches. La poitrine
découverte, Tristan le requiert encore de l’épée et le frappe sur les flancs
d’un coup si violent que l’air en retentit. Vainement : il ne peut l’entamer.
Alors, le dragon vomit par les naseaux un double jet de flammes : le haubert
de Tristan noircit comme charbon, son cheval s’abat et meurt. Mais aussitôt
relevé, Tristan enfonce la pointe de son épée dans la gueule du monstre : elle
y pénètre toute et lui transperce le cœur. Le dragon pousse une dernière fois
son cri horrible et meurt. Quand Tristan le vit mort, il lui coupa la langue
jusqu’à la racine, car il voulait la conserver comme un trophée De victoire,
et il la dissimula dans sa chausse entre la chair et l’étoffe.
Tristan et IE seult, renouvelé en français moderne par René LOUIS,
d’après les manuscrits des XIIe et XIIIe s., © Librairie générale française, 1972.
1. Repérez les deux passages narratifs de ce texte et le passage descriptif : délimitez-les et donnez un
titre à chacun.
2. Quel changement de temps marque le passage de la narration à la description ?
3. Observez les personnages :
a. Par quel GN Tristan est-il désigné dans les lignes 12-17 ? Quelle qualité du héros est ainsi exprimée
?
b. Relevez les trois GN qui désignent son adversaire : sur quel aspect particulier de celui-ci chacun
insiste-t-il ?
1 Réponse
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1. Réponse msophie
1. (je ne sais pas se que c'est un passage narratif dsl)
passage descriptif : ligne 8 a 12.
2. le changement de temps est : on passe du passer au présent.
3. a. dans les lignes 12-17 Tristan est désigner comme un "preux" c'est a dire comme un vaillant, courageux.
b. les 3 groupe nominaux qui désigne son adversaire sont : la bête (ligne 1), le dragon (ligne 6) et le monstre (ligne 18)